Le dèlire de la politique Belge cessera t-il avec Verhofstadt ?

Et voilà en Belgique après un informateur, un formateur, un réconciliateur, de nouveau le formateur Yves Leterme nous avons un réparateur(en fait un informateur royal). Après que Yves Leterme ait rendu son tablier au Roi , mettant Le Terme final à son rôle de formateur raté à deux reprises, cest Guy Verhofstadt, premier ministre sortant toujours en charge des affaires courantes en attendant la formation dun gouvernement, qui a été mandaté par le Roi pour gouverner avec des pouvoirs élargis lui permettant de régler des affaires autres que dites courantes. IL a également pour rôle de rassembler tous les partis et de les préparer aux négociations sur une réforme de lEtat afin de sortir de limpasse actuelle. Guy Verhofstadt est bien apprécié par les francophones et si le système électoral permettait de voter pour tout candidat quelle que soit la région où il se présente de nombreux wallons auraient voté pour lui…WWW.RADINRUE.com le 3 decembre 2007, Bruxelles, par ba_be et K.MMONSIEUR Verhofstadt est le premier ministre sortant belge, dans un royaume sans gouvernement depuis 6 mois, le roi le rappelle donc aux affaires sérieuses. Lhomme a pour mission de sortir de limpasse politique le pays de Jacques Brel.Est-ce un retour en arrière ? Sans que cette question ne sonne mal, alors que ce week-end le Flamand Yves Leterme démissionnait, suite à son cuisant échec de trouver un compromis pour former un gouvernement belge, le roi Albert II a demandé lundi au premier ministre sortant, Guy Verhofstadt, de prendre sa succession.Le roi lui a « demandé de linformer à très court terme sur la manière de sortir de limpasse actuelle et de prendre tous les contacts nécessaires à cet effet », selon un communiqué du Palais. Lintéressé a précisé quil avait « longtemps hésité avant daccepter cette mission ». Il nen demeure pas pour autant de nouveau “premier ministre“.« Javais tiré les conclusions de la défaite de mon parti - élections qui ont créé la torpeur et labsence de gouvernement en Belgique ndlr -, jai adopté ces derniers mois une attitude très réservée. Cette mission ny changera rien : cest pourquoi, à ma demande expresse, elle ne revêt quun caractère très temporaire et limité », a-t-il expliqué lors dune conférence de presse. Guy Verhofstadt sait très bien que la crise est profonde dans le domaine non seulement politique, mais dorénavant au niveau de létat et de la gouvernance même du pays. Un pays qui selon ses propres termes vit « une des crises politiques les plus graves de ces dernières décennies ». Rassurant ( ?) lhomme prévoit « dans les prochains jours des contacts avec tous les partis démocratiques », et ce afin de trouver « comment parvenir à louverture de négociations » pour une « importante réforme » de lEtat fédéral belge.Le gouvernement minoritaire est resté au “pouvoir“ mais sans autres pouvoirs en fait que celui de gérer ladministration dun pays, qui risque la dérive ; Verhofstadt sait que le travail est énorme, des dizaines de dossiers prennent du retard et les problèmes de vacances de gouvernement saccumulent, à chaque jour qui passe ils prennent des proportions gigantesques.Le Roi conformément à la Constitution du pays ne nomme pas de nouveau gouvernement suite aux soucis de formation de coalition, et cest donc un gouvernement minoritaire qui tente de ne pas faire sombrer le royaume.Radin Rue